
Tu me connais, me suis, m'apprivoise de temps a autre, de temps en temps.
J'aime croiser ton mystère qui devient mien, m'en inspirer, m'en envoûter, pour me farder de tes sens. Me parer de toi, de façon insouciante parfois, indolente d'autre fois, intelligemment en d'autre temps, exulte mes sens, divine indécence. Tes couleurs or, arc-en-ciel, voûte étoilée quand la nuit se fait ombre inspire en moi une toute puissance a fleur de peau, un frisson de grain d’étoile.
Pourpre en chimene des milles et une nuit, j'aime être toi, même plus encore, faire l'amour avec tes parfums, tes essences vanillés, tes rivages d'ombre, des mirages d'amour…j'aime que tu me séduises, m'ensorcelles, m'invites dans ta danse, entre-chat de toi et moi, valse, tango ou tcha-tacha …toujours je ’accorde la mesure pour me parer de toi, tes trésors, artifices qui font de moi celle que l'on ne connaît pas.
Pour te satisfaire, jouer en ton sein je me dessine la soie sur mes jambes, noir et dentelle. Mes cuisses entament alors cette contre-danse, se croisent et se décroisent en geste indolent, suggérant avec pudeur leur galbe rond, la finesse et le grain de ma peau si blanche, envoûtant l'ouie de ce crissement des bas comme s’ils se faisant l'amour en silence.
J'adore m'amuser avec toi, a cache cache, colin maillard. Laissant entrevoir un brin de ma peau au-dessus de ce bas, cuisse limite impudique, malicieuse, ma jupe te nargue, espiègle elle remonte, flirte avec la dentelle de la soie noire…j'adore jouer…ce jeu délicieux avec toi, juste nous deux, en trompe l’œil, parfois en ombre chinoise. Croiser, décroiser, dévoiler, juxtaposer, superposer, arrondir le dessin de mes jambes, imaginer les dessous. …Espiègle je te devine sous cette apparente sagesse. …Tu surprends. J’adore !Mais tu aimes les courbes, la rondeur d'un sein, le galbe d'un décolletée…alors avec plaisir, je dévoile le début de la courbure de ma poitrine, de mon petit cœur…juste un peu, histoire de laisser l’œil s'évader, revers…s'envoûter, éveiller le désir, voir un peu plus……peut être, peut être pas. …C’est juste un jeu, pas une promesse. …N’attendez rien. …
Alors je joue encore et encore. … Je m'amuse avec la cambrure de mes reins…cette chute vertigineuse et douce, qui désire les caresses avec tant de malice. Ma poitrine alors semble s'élever vers le ciel. …Quelle est belle cette cambrure en cette essence, appel aux sens…sens interdit.
Mon regard traduit mon jeu, mon cote malicieux et espiègle. Mon sourire s'éprend parfois de ma voix enjôleuse, aux intonations ensorceleuses. …J’aime rire quand je croise un oeil attentionné, plus appuie…semblant me dire '' vous étés si charmante, si douce et envoûtante ''. …Alors je bats des paupières telle une ingénue surprise par son jeu…le tien, le nôtre. …
Vraiment, j'aime ta compagnie, assez souvent, juste comme un jeu, parfois dangereux. …Mais même en contre danse, éveillant les sens, tu appelles au désire, volupté des sens.
Je t'ai nomme : SENSUALITE
Harthe , septembre 2006