16 avril, 2008

Nuit d'un tango


Au creux d’une nuit mordoré
tu nacres de rosé
Lascive et mélancolique
Mes cambrures fleurées


Badine le Tango
Corps à corps
Ou s’égarent en nuage
Nos hanches caressées


Songe aux courbes lancinantes
D’un tango épuré ondulé
De nos ébats noyés
Peaux mélangées

cambres la chute
ondules les monts
effleures en pourpre
mes reins émerveillés

Et dans tes mains
jusqu'au matin
damne-toi
encore


Au creux de mes reins



Harthe le 15 avril 2008

Photo de Stephan MAY

2 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
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